Le testament d’Eudamidas - Poussin
Analyse
Exemple d’amitié. Un pauvre soldat de Corinthe dicte ses dernières volontés en présence de son médecin, debout sur la gauche derrière le lit, de sa mère, retournée vers la droite, et de sa fille, affalée sur une chaise au pied de son lit. N’ayant rien, il ne lègue rien, mais demande à deux riches amis de prendre soin de sa mère et de marier sa fille. Etrange testament ! A la surpise de tous les Corinthiens, les deux amis exécutent scrupuleusement les dernières volontés du soldat. Contrairement à La Mort de Germanicus, Le Testament d’Eudamidas est traité en frise, pratiquement sans profondeur, ce qui le rend très proche de certaines compositions de Greuze. Le tableau est cité par Diderot avec éloge dans les Salons.
2. Peint selon Bellori pour Michel Passart, maître des Comptes.
3. Gravé par Jean Pesne en 1693.
Informations techniques
Notice #000957