- Théâtre
- Théâtre 19e siècle
- Théâtre XIXe siècle
- Mimesis
- Poétique du support
- Représentation
- Lyrisme
- Poésie
- Théâtre et poésie
- Victor Hugo
- Maurice Maeterlinck
- Mallarmé
- Alfred de Musset
- George Sand
- Alfred de Vigny
- François Coppée
- Théodore de Banville
- Catulle Mendès
- Aloysius Bertrand
- Pierre Quillard
- Charles Van Lerberghe
- Romantisme
- Théâtre romantique
- Symbolisme
- Théâtre symboliste
- Parnasse
- Drame romantique
Résumé :
Le théâtre aristotélicien entre en crise peut-être plus tôt qu’on a coutume de le penser. À une époque de porosité des frontières génériques naît le théâtre des poètes qui, dès le romantisme, entame une mise à distance des caractéristiques du genre dramatique au profit de celles de la poésie lyrique : l’action tend à s’effacer derrière l’expression et le lyrisme, de par sa subjectivité, intériorise le drame. Ce théâtre des poètes du XIXe siècle, parfois plus à lire qu’à jouer, en arrive à délaisser le système de la mimesis, parce qu’il préfère, à la réalité objective et concrète, le domaine plus abstrait des idées. Cette subjectivité qu’importe la poésie dans le genre théâtral pousse finalement les dramaturges à braver le tabou absolu du théâtre aristotélicien, à savoir la présence du poète dans son œuvre : la lyricisation du théâtre entraîne ainsi la manifestation du poète dans sa pièce.