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1. Signé sous la gravure à gauche « Ch. Eisen inv. », à droite « E. de Ghendt Sculp. ». 2. Gravure reprise de l’édition Baskerville/Molini, Birmingham et Paris, 1773, où elle portait le titre suivant : L’una e l’altra n’ando dove nel prato / Ruggiero è oppresso dallo stuol villano. Texte de la strophe 70 : « L’une et l’autre s’avancèrent dans le pré où Roger était aux prises avec la foule ignoble. Toute cette tourbe disparut à leur aspect. Alors elles tendirent la main vers le chevalier qui, le visage coloré de rose, les remercia d eleur humanité. Et ce fut avec un vif contentement que, pour leur complaire, il retourna vers la porte d’or. » Analyse de l’image : La gravure d’Eisen représente comme la gravure de Cochin le moment où Roger, cessant de combattre les monstres, s’apprête à suivre les deux dames à la licorne vers la cité d’Alcine dont on distingue les murailles au fond à droite. Mais cette fois le combat est à peine figuré, de vant par les cadavres et à l’arrière plan par les restes d’une mêlée. Tout est centré sur la rencontre, dont Eisen fait une scène en postant, au fond à gauche l’hippogriffe comme un spectateur. Roger comme chez Cochin est ennobli : c’est en guerrier victorieux qu’il accueille les deux femmes, et non en nigaud qui n’arrive pas à se dépêtrer de ses monstres, comme dans le texte de l’Arioste, oublieux même de l’efficace bouclier d’Atlant qu’il laisse à l’arçon de l’hippogriffe. Sujet de recherche : Iconographie du Roland furieux
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