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1. Inscriptions, signatures. 2. Historique, auteur, fabrication, commanditaires. 3. Variantes, œuvres en rapport : Mentions sur la page en dehors de l’image. 1. Au-dessus du dessin, à gauche, « les aventures d’abdalla », à droite « tom. 12ème ». Légende dans le cartouche : « fils d’hanif, je veux te faire entreprendre | un long voyage ; baisse la tête. ». 2. 3e illustration du volume 12. Ce roman est paru initialement sous le titre suivant : Les Avantures d’Abdalla fils d’Hanif, envoyé par le sultan des Indes à la découverte de l’ile de Borico, où est la fontaine merveilleuse dont l’eau fait rajeunir. Avec la Relation du voyage de Rouschen, dame persane, dans l’ile détournée, qui a été inconnue jusqu’à present, et plusieurs autres histoires curieuses. Traduites en français sur le manuscrit arabe trouvé à Batavia par M. de Sandisson, A Paris, chez Pierre Witte, 2 vol. in-12, 1712 et 1714. L’édition est illustrée. (1713 : Lille, cote 40469 ; 1714 : Amiens, BL2464A ; 1723 : Melun, in-12 00815 ; 1773, éd. La Haye et Paris, JBG Musier fils : Lyon, B508789 CGA ; Versailles, Bibliothèque de la Reine, 981-982 ; Rennes, 95896 tome II manque). Le nom de Sandisson est d’invention, et il n’y a jamais eu de manuscrit arabe… Analyse de l’image : Commencement des Avantures d’Abdalla, fils d’Hanif. La capitaine des gardes du palais vient chercher Abdalla dans sa chambre et le conduit chez le sultan Chah-Jehan. Abdalla croit sa dernière heure arrivée lorsque le sultan l’invite à la Prière. Après celle-ci le sultan se relève et prononce cette phrase ambiguë : « Fils d’Hanif, me dit-il, je veux te faire entreprendre un long voyage, baisse la tête. » Il ne s’agit pas en fait de mourir, mais de partir en voyage, à la recherche de l’île de Borico et de sa fontaine de jouvence.
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