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à Toulouse
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Thérèse épie Mme C… et l’abbé T… au jardin (Thérèse philosophe, Londres, 1782)
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Cette notice fait partie d’une série :
[Boyer d’Argens,] Thérèse philosophe. Avec figures, Londres, 1782, 2 vol.
(pièce ou n° 12 / 40)
Datation : entre 1782 et 1783 Source textuelle : [Boyer d’Argens,] Thérèse philosophe (1748?)
Romanciers libertins, 2000, Pléiade, t. 1, p. 906 et 910 Sujet de l’image : Fiction, 18e siècle
Nature de l’image : Gravure sur cuivre
Lieu de conservation : Munich, Bayerische Staatbibliothek, 124708 Rem.IV 1353-1 |
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Comparaison avec d’autres notices : Thérèse épie Mme C… avec l’abbé T… au jardin (Thérèse philosophe, 1780?) // Thérèse épie Mme C & l’abbé T au jardin (2) (Thérèse philosophe, Londres, 1782)
Analyse de l’image : « Le lendemain, dès la pointe du jour, j’allai me camper dans mon embuscade. Je meplaçai dans des broussailles qui étoient derriere une espece de bosquet de charmille, orné de bancs de bois peints en verd & de quelques statues. Après une heure d’impatience, mes héros arriverent & s’assirent précisément sur le banc derriere lequel je m’étois gîtée. Oui, en vérité, disoit l’Abbé en entrant, elle devient tous les jours plus jolie ; ses tétons sont grossis au point de remplir fort bien la main d’une honnête Ecclésiastique […]. Eh bien, dit-elle, es-tu content de mes tetons & de mes cuisses ? Les as-tu assez baisé, assez manié ? Pourquoi trousser ainsi mes manchettes au-dessus du coude ? Monsieur aime sans doute à voir le mouvement d’un bras nud ? Fais-je bien ? Tu ne dis mot ! Ah ! le coquin, qu’il a de plaisir ! Il se fit un instant de silence. Puis tout-à-coup j’entendis l’Abbé qui s’écria : ma chere maman, je n’en puis plus ; un peu plus vite ; donne-moi ta petite langue, je t’en prie. Ah ! il cou… le ! »
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