|
|
Adresse complète
à Toulouse
This picture is not the one you were looking for ? Please click on the links on the right (darker text) and enlarge your search by author, date, textual source, subject...etc
|
Thérèse imite ce qu’elle voit (Thérèse philosophe, Londres, 1782)
 | |
Cette notice fait partie d’une série :
[Boyer d’Argens,] Thérèse philosophe. Avec figures, Londres, 1782, 2 vol.
(pièce ou n° 15 / 40)
Datation : entre 1782 et 1783 Source textuelle : [Boyer d’Argens,] Thérèse philosophe (1748?)
Romanciers libertins, 2000, Pléiade, t. 1, p. 917 Sujet de l’image : Fiction, 18e siècle
Nature de l’image : Gravure sur cuivre
Lieu de conservation : Munich, Bayerische Staatbibliothek, 124708 Rem.IV 1353-1 |
|
Analyse de l’image : « Je devins machinalement le singe de ce que je voyois ; ma main faisoit l’office de celle de l’Abbé ; j’imitois tous les mouvemens de mon amie. Ah ! je me meurs, s’écria-t’elle tout-à-coup : enfonce-le, mon cher Abbé : oui… bien avant, je t’en conjure ; pousse fort, pousse, mon petit ! ah ! quel plaisir ! je fonds… je… me… pâ… me ! Toujours parfaite imitatrice de ce que je voyois, sans réfléchir un instant à la défense de mon Directeur, j’enfonçai mon doigt à mon tour : une légere douleur que je ressentis, ne m’arrêta pas ; je poussai de toute ma force, & je parvins au comble de la volupté. »
|
|