Aller au contenu principal
×
Recherche infructueuse
Publiée le
Calendrier - Présentation - Bibliographie
Auteurs / Autrices :
Affiche générale du séminaire « Phénoménologie du spectre »

Alexandra Komaniecki - Georg Ernst - Pietro Della Sala - Baptiste Reboul

Lien zoom des séances de séminairehttps://univ-amu-fr.zoom.us/j/93025947713?pwd=jZx1Pyi25BEidmEcUbmzfoY1NuxsaW.1

ID de réunion : 930 2594 7713

Code secret : 628195

Programme 2025

Février-juin 2025 : séances de séminaire

  1. La tradition théâtrale : de la figure à l’évènement spectral (28 février 2025)

  2. Les dispositifs fictionnels : l’événement en milieu spectral (28 mars 2025)

  3. Le spectre et la scène contemporaine : hantise dans le hors-champ (25 avril 2025)

  4. La musique spectrale : présentation et enjeux de sonorités liminales (23 mai 2025)

  5. Le spectre en temps de crise : réalité spectrale entre héritage culturel et ruines du futur

Vendredi 27 juin 2025 (hybride) : 14h-17h, salle colloque 1

- Carlo Baghetti : La figure du mineur en tant que présence fantomatique dans les narrations européennes contemporaines

  • La contribution portera sur la figure du mineur en tant que « présence fantomatique » dans les narrations européennes contemporaines, en soulignant le rôle crucial de la mémoire collective pour maintenir vivant le lien avec un passé industriel désormais révolu. Le travail minier, aujourd'hui disparu en Europe, a transformé le mineur en symbole d'un monde perdu, évoqué à travers des récits qui perpétuent son héritage culturel. Par une analyse comparée d'œuvres littéraires et cinématographiques, il est possible d’examiner comment ces narrations ravivent le passé minier, transformant la figure du mineur en un spectre qui continue d'influencer l'identité collective. Cette réflexion offre un panorama sur la manière dont différentes cultures européennes abordent le déclin de l'industrie, en mettant en lumière les dynamiques par lesquelles le passé continue de dialoguer avec le présent.

- Pietro Della Sala : « Il fantasma di una vita oltrapossente ». Projections et préfigurations spectrales dans « Les vierges aux rochers » de Gabriele d’Annunzio

  • Représentant des tendances décadentes en Italie à la fin du XIXe siècle, Gabriele d'Annunzio fut aussi l’épigone d’une sensibilité conservatrice. Cette sensibilité émerge également comme représentation spectrale qui ressort de son roman Les vierges aux rochers. Édité en 1895, ce roman semble tourner son regard au passé : le protagoniste Claudio Cantelmo, aristocrate dégoûté du déclin politique de l’Italie libérale qui suit l’unification nationale en 1861, revient au village ancestral afin de se marier et d'enfanter un héritier pour rétablir l’Ancien Régime. Son voyage semble un retour au passé, où l’espace et le temps s’entrelacent en glissant vers une dimension ultra-mondaine. Le voyage de Claudio se transfigure en une catabasis peuplée de figures fantasmatiques : sont-elles empreintes d’une époque déchue, des préfigurations d’une rédemption future, des projections du narrateur ?

- Shun Sugino : Les spectres de la crise : les ruines du futur et le dispositif de la hantise

  • En critiquant les œuvres de Hubert Robert, Diderot élabore une « poétique des ruines » qui met en place un dispositif du devenir-fantôme : dans l’expérience esthétique des ruines, le spectateur imagine son propre spectre dans les ruines de l’avenir. Cela permet de penser le spectre comme une figure de la crise en approche, que cette présentation interrogera : le revenant de l’à-venir, qui est à la fois notre propre fantôme et le spectre de la crise, constitue une image qui hante le présent. A l’ère des crises contemporaines, qu’elles soient politiques, économiques ou écologiques, nous sommes ainsi amenés à imaginer une fin du monde où notre propre fantôme erre dans les ruines de l’avenir. Un monde virtuel se développe où nous errons chacun comme des spectres, confinés dans un « réalisme capitaliste » qui rend plus probable la fin du monde que celle du capitalisme.

10 et 11 octobre 2025 : journée d’étude de clôture

Concept : La journée d’étude est conçue avec un enjeu double. Il s’agit de confronter les différentes définitions du spectre et de la spectralité mobilisées lors des séances du séminaire, afin de dégager non-seulement les similitudes, mais également les ruptures interdisciplinaires. En même temps il s’agit de confronter la réflexion théorique à la performance artistique. Ainsi nous espérons rythmer la journée par des communications, des tables rondes et des lectures performées (LESA).

Présentation du séminaire

Le phénomène spectral est par essence pris dans une série de contradictions : présence d’une absence, invisibilité visible, corps immatériel, le spectre semble en tous points insaisissable. Cela pose d’emblée le problème de la représentation, car bien que l’on puisse croire que, dans la littérature et dans les arts, représenter engage la matérialité d’un objet, cette matérialité est presque toujours questionnée : cette remise en question différencie même l’objet réel de l’objet représenté. C’est en ce sens que l’on peut proposer une première définition du spectre, qui constituera l’objet du séminaire, et se demander en quoi son sens et son approche, connaissant de nombreuses ruptures, ont varié et investi différents champs spatiaux, artistiques, disciplinaires.

La tradition théâtrale : le théâtre de la Renaissance et de l’âge baroque abonde en spectres. L’enjeu sera de voir quel rôle le spectre peut avoir dans la dramaturgie de la première modernité. On se demandera ensuite pourquoi il semble quitter les planches dans le théâtre classique du XVIIe, et s’il a encore une place dans la dramaturgie rationaliste des Lumières. On essayera de corréler cette disparition apparemment programmée des spectres avec une transformation plus profonde de la dramaturgie et plus généralement de la production fictionnelle : le passage d’une littérature de l’aventure à une littérature de l'événement fait émerger la forme spectrale de la hantise de l’événement à venir. Est-ce ce qui permet d’expliquer le retour des spectres sur la scène de la représentation ?

Les dispositifs fictionnels : on s’aperçoit en effet qu’à la fin du XVIIIe siècle, les spectres investissent la fiction romanesque, notamment la fiction gothique. Vidée en partie de son essence surnaturelle, l’apparition des spectres est alors douteuse pour les personnages même de la fiction. Sur le modèle de l'événement historique spectral qu'avaient conçu les Lumières, les événements de l’histoire personnelle des personnages deviennent source de hantise : ils sont hantés par l’Ancien Régime et la Révolution française. On s’efforcera à partir de la mise en série de ces différentes apparitions spectrales, au théâtre, dans le roman, dans le discours sur l’histoire, de modéliser le dispositif spectral qui se dessine alors comme le nouveau dispositif central de la représentation.

L’approche contemporaine : la création contemporaine démultiplie les possibilités expressives et représentatives du spectre, en les déployant notamment dans toutes les formes nouvelles de l’expression artistique. On se demandera si ces nouvelles formes peuvent être corrélées aux dispositifs qui ont émergé depuis la Renaissance et après la Révolution. Un premier constat fait apparaître qu’une certaine spectralité contemporaine est confrontée à la question du regard et de la mémoire. L’enjeu n’est plus de représenter un personnage hanté, mais d’amener le spectateur à substituer ce qu’il voit aux éléments de sa propre imagination qui le hantent. Ainsi s’ouvre un espace de hantise pour le spectateur, un espace vide et hors-champ, dans lequel prend place une chose monstrueuse et menaçante.

Spectres en temps de crise : Notre époque est marquée par de multiples crises écologiques et sociales. La projection d’un futur en ruine dans lequel nous errons avec notre propre fantôme marque la conscience collective. Ainsi ce ne sont pas seulement les spectateurs, mais plus généralement les citoyens de l’occident, qui projettent leur hantise dans le monde contemporain et futur. Simultanément, un passé perdu est ravivé pour perpétuer un héritage culturel qui devient entièrement virtuel. Tout se passe comme si, dans le partage que la représentation présente du réel et du spectral, le spectral gagnait sans cesse du terrain, jusqu’à devenir notre réalité même : mais n’est-ce pas là un paradoxal retour des spectres de la Renaissance ?

1. La tradition théâtrale : de la figure à l’évènement spectral (28 février 2025)

- Juliette Privat : Les spectres sur la scène tragique à la Renaissance

  • Les figures spectrales sont omniprésentes dans le théâtre tragique de la Renaissance : ombres, fantômes et autres revenants y apparaissent régulièrement. Ce sont d'abord des personnages protatiques qui assurent l'exposition de l'intrigue et en annoncent le déroulé voire le dénouement tragique : ils apparaissent aussi bien en songe que sur scène, où leur présence est conçue comme possible et réelle. Après un rapide panorama des présences spectrales dans les tragédies françaises du XVIe siècle, cette communication en a exploré les modalités de représentation : comment ces revenants sont-ils ou non représentés sur scène, suggérés à l'imagination du spectateur ? Cette présentation s'est aussi interrogé sur leur rôle dans la constitution d'une esthétique tragique spécifique à cette époque : la tragédie renaissante peut-elle se définir comme un théâtre spectral ?

- Georg Ernst : Le spectre dans le théâtre de Voltaire : la dramaturgie au croisement de la philosophie de l’histoire

  • Selon la critique, la mort de la tragédie classique et l’inactualité de son discours philosophique ont condamné le théâtre de Voltaire à l’oubli au cours du XIXe siècle. Il s’ajoute comme condition aggravante la proximité avec Shakespeare, qui fait un usage régulier des spectres dans la constitution de ses pièces. Mais contrairement à son modèle anglais, Voltaire mobiliserait les spectres uniquement comme incarnation d’une question philosophique : Est-ce que Dieu intervient dans l’histoire ? Dans ses différentes tragédies Voltaire explore les différentes implications de cette question et les différentes manières de mobiliser les spectres. Le but de cette contribution a été de préciser la pratique philosophique voltairienne dans ses tragédies, et de commenter le discours philosophique qui se dessine avec les spectres de Sémiramis (1749), Mérope (1743), Mahomet (1741) et Œdipe (1718)

2. Les dispositifs fictionnels : l’événement en milieu spectral (28 mars 2025)

Avec Raoul Kirchmayr

- Emmanuelle Sempère : L' "avision" des fantômes : éléments d'une poétique fantomale dans l’œuvre de Louis-Sébastien Mercier

  • De la Néologie aux Songes, l’œuvre de Louis-Sébastien Mercier frappe par sa diversité générique et thématique. Spectres et fantômes y revêtent plusieurs aspects qui mobilisent des champs très différents, au carrefour de préoccupations morales, historiques et matérialistes. Si le spectre a souvent chez Mercier une dimension prophétique et allégorique, l' "avision" des fantômes renvoie également à un questionnement particulièrement intéressant touchant les modalités sensorielles de la perception des objets de pensée. Mercier développe de cette manière trois sens de l' "avision", notamment un qui se caractérise par une vue supérieure, instinctive et surnaturelle qui s'oppose radicalement à une vision plus rationnelle, ce qui vient critiquer les grandes figures de savoir du siècle comme Newton, Copernic, ou Buffon, qui incarnent une science contre laquelle Mercier s'oppose.

- Baptiste Reboul : La mise en place du dispositif spectral dans les romans noirs de l’entre-deux-siècles (1797-1801)

  • La fin du XVIIIe siècle consacre la prolifération du spectre dans le roman, au point de faire émerger un type de roman à succès, que la postérité nommera le roman gothique en Angleterre et le roman noir en France. Même si le spectre n'est qu'assez rarement véritable dans le roman noir, sa présence intronise un dispositif de représentation dont elle est la composante essentielle qui rompt avec un schéma de représentation classique basé sur l'apparition scénique. Avec une étude de cas, le roman Ladouski et Floriska de Lacroix de Niré publié en 1801, accompagnée d'images tirées du large corpus d'illustrations des romans noirs, cette communication a tenté de montrer comment un tel dispositif se mettait en place, en en dégageant les différentes pièces qui s'articulent autour de trois dimensions - spatiale, imaginaire et symbolique - qui se superposent.

- Georg Ernst : De la finesse voltairienne à la subtilité nietzschéenne : un modèle épistolaire pour le rapport à l’histoire dans Humain, trop humain (1878)

  • Bien qu’en 1878 Nietzsche ait dédié Humain, trop humain à Voltaire, et qu’il écrive dans Ecce Homo (1888) que ce pas vers Voltaire était « une avancée » vers lui-même, l’inspiration voltairienne est un aspect peu étudié de l’œuvre nietzschéenne. Elle ne repose d’ailleurs pas sur une connaissance approfondie des textes de Voltaire, mais plutôt sur la réception d’un ton bien particulier, qui mêle ironie, légèreté et perspective pessimiste. Il semblerait que la correspondance de Voltaire, les lettres choisies de l’édition de Moland, soit une source privilégiée pour le Voltaire de Nietzsche. Le but de cette communication a été d’explorer la similitude entre le dispositif à l’œuvre dans la lettre de Voltaire à Rousseau du 30 août 1755 et le dispositif à l’œuvre dans Humain, trop humain, qui oppose Voltaire et Rousseau au profit de l’émergence d’un récit autobiographique nietzschéen.

3. Le spectre sur la scène contemporaine : hantise du spectateur dans le hors-champ (25 avril 2025)

Avec Jean-Baptiste Carobolante

Communications :

- Mateo Mavromatis : 4.48 psychoses : l’esthétique du marécage

  • Le 20 février 1999, Sarah Kane s'est pendue avec les lacets de ses chaussures dans les toilettes de l’hôpital psychiatrique où elle était internée. Elle venait d'avoir 28 ans. Cet acte intervient quelques semaines après l'achèvement de sa pièce 4.48 Psychosis (4.48 Psychose), publiée un an plus tard. De façon exemplaire, 4.48 psychose est une œuvre écrite entre la vie et la mort. Cette masse de textes est un témoignage du passage de son autrice par la terre, mais aussi de tous ceux qui ont écrit avant elle. Elle n’est que « la dernière d’une longue lignée de kleptomane des lettres ». Si quelque chose demeurait dans l’encre, il a fallu nous demander ce que le passage en scène, d’une matière couchée à une matière vivante, a convoqué de l’autrice. Comment la forme littéraire que recherchait Sarah Kane, le poème dramatique, a mis en évidence les présences qui peuplent le théâtre ?

- Alexandra Komaniecki : La spectralité du charnier : une expérience spectatorielle contemporaine

  • Les spectres d’aujourd’hui hantent la scène contemporaine et les spectateurs sans jamais se laisser saisir dans l’espace du visible, ni sans prendre corps. Il n’est d’ailleurs pas directement question de spectres dans Résurrection, le spectacle mis en scène par Romeo Castellucci, malgré son titre qu’il tient de la symphonie n°2 de Mahler. Les corps qui ressurgissent sur scène ne sont pas des fantômes mais des cadavres méticuleusement exhumés d’un charnier, dans leur matérialité crue. Les spectres sont pourtant ici au cœur de l’expérience spectatorielle, emplissant avec force les espaces vides et les manques. Cet exposé a interrogé le phénomène spectral à l’œuvre ici, qui a à faire avec une forme de hors-champ scénique, en questionnant les effets de lacune et de hantise ainsi que le phénomène de revenance produits par le spectacle et par les conditions particulières de la réception.

4. La musique spectrale : présentation et enjeux de sonorités liminales (23 mai 2025)

- Charles de Paiva Santana : Le spectre et le liminal : réflexions autour de la musique de Gérard Grisey et Tristan Murail

  • Cette présentation a proposé une introduction théorique à la musique spectrale, un courant de la musique contemporaine apparu en France dans les années 1970 autour de figures telles que Gérard Grisey, Tristan Murail ou encore l’ensemble « L’Itinéraire ». La musique spectrale se caractérise par le recours à des modèles acoustiques et à des représentations visuelles du son, en particulier le sonogramme, permettant de prendre en compte la structure interne des timbres et de les transposer en formes instrumentales inédites. Au-delà de cette exploration analytique, la musique spectrale interroge les limites mêmes de la perception, dans une démarche que Grisey désignait comme une musique liminale. L’intervention a présenté les principaux concepts et les principaux outils de ce courant, tout en le replaçant dans un cadre plus large de transformations culturelles et technologiques.

- Javier Elipe Gimeno : Composer le spectre : pratiques et perspectives dans la création musicale contemporaine

  • Cette conférence a proposé une réflexion sur la composition spectrale contemporaine, illustrée par des exemples pratiques issus de projets associant musique, cinéma expérimental et nouvelles technologies. Le compositeur de musique spectrale peut en effet, en s'adaptant aux outils numériques qui lui sont à disposition, explorer de nouveaux territoires et de nouveaux modes de créativités. En s'aidant de l'orchestration assistée par ordinateur, il peut ainsi trouver des sonorités et des schémas de composition difficiles à imaginer de manière plus traditionnelle. À travers des illustrations concrètes, l'intervention a mis en lumière certaines stratégies compositionnelles actuelles et leurs enjeux artistiques, en mettant en avant le fait que de nouvelles formes de spectralisme et d'utilisation du spectre pour la composition ouvraient la voie à des formes musicales inédites.

Bibliographie

AGAMBEN Giorgio, « De l’utilité et de l’inconvénient de vivre parmi les spectres », in Nudités, Paris, Payot & Rivages, 2009.

ANTONIOLI, Manola, « Entre Blanchot et Derrida, De l’image spectrale aux cimetières virtuels », in Chimères, n°66-67 (1), 133-144.

AUSTER, Paul, Espaces blancs, Nice, Unes, 2016.

BARRIERE, Jean-Baptiste, Le timbre, métaphore pour la composition, éditions Bourgois/Ircam, Paris, 1991.

COQUIO, Catherine, Le Mal de vérité ou l’utopie de la mémoire, Paris, Armand Colin, 2015.

COULOMBE, Maxime, Petite philosophie du zombie : ou comment penser par l’horreur, Paris, PUF, 2012.

DERRIDA, Jacques, Spectres de Marx, Paris, Galilée, 1993.

DIDEROT, Denis, Salon de 1767, in Œuvres complètes, éd. Dieckmann-Poust-Varlot, t. XVI, Paris, Hermann, 1990.

DIDIER, Béatrice, Écrire la Révolution, 1789-1799, Paris, Presses Universitaires de France, 1989.

DIDI-HUBERMAN, Georges, L’Image survivante, histoire de l’art et temps des fantômes selon Aby Warburg, Paris, Les Éditions de Minuit, 2002.

DUFOURT, Hugues, "Musique spectrale", in Conséquence n°7/8, 1985-1986.

FISHER, Mark, Le Réalisme capitaliste. N'y a-t-il pas d'alternative ?, Genève, Entremonde, 2009.

GRISEY, Gérard, "La musique : le devenir des sons", in Conséquence n°7/8, 1985-1986.

HÉNIN, Emmanuelle, « Fantôme et Mimèsis à l’âge classique : la théorie hantée », in Dramaturgie de l’ombre, dir. François Lecercle & Françoise Lavocat, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2005.

LOJKINE, Stéphane, « La scène et le spectre. Inventer l'événement, de l'âge classique à la fin des Lumières », in L'Image et l'événement : du témoignage à la fabrication, dir. Tanel Lepsoo, Synergie Pays Riverains de la Baltique, n°13, 2019.

PRUNGNAUD, Joëlle, Gothique et décadence : recherches sur la continuité d’un mythe et d’un genre au XIXe siècle en Grande-Bretagne et en France, Paris, Honoré Champion, 1997.

RÉGY, Claude, Écrits 1991-2011, Besançon, Les Solitaires Intempestifs, 2016.