
Martyre de Pélage, âgé de 13 ans, Cordoue, 925 (Luyken, Théâtre des Martyrs)
Série de l'image :
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Date :
1685
Nature de l'image :
Gravure sur cuivre, eau-forte
Sujet de l'image :
Lieu de conservation :
Rd 105 (exemplaire sans date)
Œuvre signée
Analyse
Martyre de saint Pélage :
« Le roi ayant osé se permettre des privautés avec lui : «Arrière, chien ! cria Pélage ; me prends-tu pour un de tes mignons ? » Et déchirant les vêtements royaux dont on l’avait recouvert, il se montra prêt au combat ainsi qu’un athlète dans l’arène ; car il préférait mourir glorieusement pour le Christ que de vivre honteusement avec le diable et de se laisser souiller. Le roi ne désespéra pas encore de le gagner ; il le confia à ses pages, auxquels il ordonna de tenter par des caresses d’amener Pélage à l’apostasie. Mais l’enfant, avec l’aide du Seigneur, résista et demeura attaché à sa foi : « Je suis chrétien, et je me soumettrai éternellement aux préceptes de mon Dieu, » telle était l’unique réponse qu’il faisait aux propositions des séducteurs. Le roi, voyant la résistance du jeune saint, et se tenant pour personnellement méprisé, entra en colère : « Qu’on le pende, cria-t-il, aux crochets de fer du chevalet, et qu’on le fasse tournoyer en le tenant serré jusqu’à ce qu’il rende l’âme, ou consente à nier la divinité du Christ. » Pélage supporta courageusement ce supplice, trop heureux d’endurer quelque chose pour l’amour du Christ. Furieux de le voir si ferme dans la souffrance, le roi ordonna de le couper par morceaux et de jeter ses restes dans le fleuve. Aussitôt les bourreaux exécutèrent cet ordre de la façon la plus barbare et dépecèrent la victime qu’à leur insu ils offraient en sacrifice à Jésus-Christ l’un lui coupa les bras, l’autre les jambes, un troisième enfin trancha la tête. » (H. Leclercq, Les Martyrs, 1906, tome V, p. 88-89, repris des Acta Sanctorum, éd. Bolland)
« Le roi ayant osé se permettre des privautés avec lui : «Arrière, chien ! cria Pélage ; me prends-tu pour un de tes mignons ? » Et déchirant les vêtements royaux dont on l’avait recouvert, il se montra prêt au combat ainsi qu’un athlète dans l’arène ; car il préférait mourir glorieusement pour le Christ que de vivre honteusement avec le diable et de se laisser souiller. Le roi ne désespéra pas encore de le gagner ; il le confia à ses pages, auxquels il ordonna de tenter par des caresses d’amener Pélage à l’apostasie. Mais l’enfant, avec l’aide du Seigneur, résista et demeura attaché à sa foi : « Je suis chrétien, et je me soumettrai éternellement aux préceptes de mon Dieu, » telle était l’unique réponse qu’il faisait aux propositions des séducteurs. Le roi, voyant la résistance du jeune saint, et se tenant pour personnellement méprisé, entra en colère : « Qu’on le pende, cria-t-il, aux crochets de fer du chevalet, et qu’on le fasse tournoyer en le tenant serré jusqu’à ce qu’il rende l’âme, ou consente à nier la divinité du Christ. » Pélage supporta courageusement ce supplice, trop heureux d’endurer quelque chose pour l’amour du Christ. Furieux de le voir si ferme dans la souffrance, le roi ordonna de le couper par morceaux et de jeter ses restes dans le fleuve. Aussitôt les bourreaux exécutèrent cet ordre de la façon la plus barbare et dépecèrent la victime qu’à leur insu ils offraient en sacrifice à Jésus-Christ l’un lui coupa les bras, l’autre les jambes, un troisième enfin trancha la tête. » (H. Leclercq, Les Martyrs, 1906, tome V, p. 88-89, repris des Acta Sanctorum, éd. Bolland)
Annotations :
1. Signé sous la gravure à droite, légèrement effacée : « ian. Luyken invenit [et] f[ecit] »
2. Livre I, p. 252.
2. Livre I, p. 252.
Composition de l'image :
Supplice, exécution, torture
Informations techniques
Notice #010386
Identifiant historique :
A9705
Traitement de l'image :
Image web
Droits de reproduction / Auteur du cliché :
Paris, Bibliothèque nationale de France