Lecture chez Diderot - Louis Monziès d’après Ernest Meissonier
Analyse
« En butte à l’obsession d’une conception rêvée, Meissonier ne reculait devant rien pour la réaliser ; son génie, à l’encontre de celui des grands artistes de la période romantique, consistait en une étude infinie du détail, et une recherche de la vérité absolue qu’il poursuivait jusqu’à créer l’illusion de la vie. Le jour où il peignait Une lecture chez Diderot, il vous transportait dans le cabinet d’un encyclopédiste, et on sautait de plain pied dans l’épopée, se demandant, par quelle intuition l’artiste reconstruisait ainsi le milieu, faisait revivre le type, connaissait ses attitudes et ses manies, et donnait la sensation de la chose vue. On a cité un grand acteur qui se flattait d’entrer “dans la peau du bonhomme”. Personne ne sut mieux le faire que Meissonier. » (Le Figaro, février 1891, à l’occasion de la mort de Meissonier).
1. Signé sous la gravure à gauche « PEINT PAR E. MEISSONIER », à droite « GRAVÉ PAR L. MONZIÈS. »
Tampon de date rouge : « 1888 ».
Légende sous la gravire : « LA LECTURE CHEZ DIDEROT ».
Sous le titre : « Paris, Publié par GEORGES PETIT, 12, Rue Godot de Mauroy. »
et à droite : « IMP. GEORGES PETIT. »
Informations techniques
Notice #011136