Le sacrifice de Codrus (Speculum Humanae salvationis, Hs-2505, F45r)
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Analyse
En haut, le roi Codrus couronnĂ© est acclamĂ© par ses soldats au cri de « Vivat rex Â», longue vie au roi. En dessous, vĂŞtu en homme du peuple, il est assassinĂ©. A gauche, la porte close indique Athènes assiĂ©gĂ©e.
L’enluminure ne se prĂ©occupe pas de l’histoire de Codrus, roi d’Athènes, qui se fit tuer exprès par les envahisseurs Doriens pour sauver son peuple et accomplir l’oracle de Delphes. Elle souligne simplement le renversement de fortune : un jour acclamĂ© glorieusement, un autre jour mourant misĂ©rablement. Mais ce renversement est exemplaire : Codrus conquiert la gloire par son sacrifice, comme Eleazar, dans la lutte des MaccabĂ©es : sous Codrus, l’enlumineur a reprĂ©sentĂ© ElĂ©azar Ă©crasĂ© par l’élĂ©phant en dessous de Codrus.
2. Le principe du Speculum humanae salavationis est le parallèle moral de deux histoires : ici l’histoire de Codros est mise en parallèle avec celle d’Éléazar, le frère de Judas Maccabée, qui combattit courageusement contre Antiochus Eupator, et périt sous un éléphant qu’il venait d’éventrer en s’efforçant de faire le prince prisonnier.
Folio 45 recto.
Informations techniques
Notice #011200
 
        
     
                            