Agnès, suivie de Bonneau, vole vers son amant (Voltaire, La Pucelle d’Orléans, ch. 3, 1762)
Série de l'image :
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Date :
1762
Nature de l'image :
Gravure sur cuivre
Sujet de l'image :
Lieu de conservation :
Z BENGESCO-147
Analyse
La tendre Agnès prétend à l’heure même,
Pendant la nuit aller voir ce qu’elle aime.
Ainsi vêtue et pliant sous le poids,
N’en pouvant plus, maudissant son harnois,
Sur un cheval elle s’en va juchée,
Jambe meurtrie, et la fesse écorchée.
Le gros Bonneau, sur un Normand monté,
Va lourdement, et ronfle à son côté.
Le tendre Amour, qui craint tout pour la belle,
La voit partir et soupire pour elle.
Annotations :
2. Argument du chant III : Description du palais de la sottise. Combat vers Orléans.
Agnès se revêt de l’armure de Jeanne pour aller trouver son amant : elle est prise par les Anglais, et sa pudeur souffre beaucoup.
Sources textuelles :
Informations techniques
Notice #016036
Identifiant historique :
B5355
Traitement de l'image :
Image web
Localisation de la reproduction :
Droits de reproduction / Auteur du cliché :
Paris, Bibliothèque nationale de France