Zaïre (Voltaire, Kehl t2, 1785) - Moreau le jeune
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Analyse
L'estampe illustre la grande scène de reconnaissance de la pièce. Le vieux Lusignan mourant est sorti de sa prison et amené devant Nérestan et Zaïre, qu'il reconnaît pour son fils et sa fille.
De vos bras, mes enfants, je ne puis m'arracher.
Je vous revois enfin, chère et triste famille,
Mon fils, digne héritier... vous... Hélas ! Vous, ma fille !
Dissipez mes soupçons, ôtez-moi cette horreur,
Toi qui seul as conduit sa fortune et la mienne,
Mon Dieu qui me la rends, me la rends-tu chrétienne ?
Tu pleures, malheureuse, et tu baisses les yeux !
Tu te tais ! Je t'entends ! Ô crime ! Ô justes cieux !
Zaïre doit alors confesser à son père qu'ayant été élevée dans le sérail, elle est musulmane.
1. Signé et daté sous la gravure à gauche « J. M. Moreau le j.e inv. », au centre « 1782 », à droite « Ph. Triere Sculp. »
Légende dans le cartouche : « Mon Dieu qui me la rens me la | rens-tu chrétienne ? Zayre Acte 3. Scene 3. »
Informations techniques
Notice #017859