Lusignan
De vos bras, mes enfants, je ne puis m'arracher.
Je vous revois enfin, chère et triste famille,
Mon fils, digne héritier... vous... Hélas ! Vous, ma fille !
Dissipez mes soupçons, ôtez-moi cette horreur,
Toi qui seul as conduit sa fortune et la mienne,
Mon Dieu qui me la rends, me la rends-tu chrétienne ?
Tu pleures, malheureuse, et tu baisses les yeux !
Tu te tais ! Je t'entends ! Ô crime ! Ô justes cieux !