Didon se confie à Anna (Énéide, Strasbourg, 1502) - J. Grüninger > S. Brant
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Analyse
Le texte au-dessus de l’image compare l’activité des Troyens préparant l’embarquement à celle d’une fourmilière :
« it nigrum campis agmen praedamque per herbas,
convectant calle angusto ; pars grandia trudunt
obnixae frumenta umeris, pars agmina cogunt
castigantque moras, opere omnis semita feruet. » (IV, 404-407)
[Elles vont à travers la plaine, noir bataillon, et charrient leur butin parmi les herbes sur d’étroits sentiers ; les unes, de toute la force des épaules, poussent d’énormes grains ; les autres rallient les troupes et harcèlent les retardataires : toute la route n’est qu’agitation et travail.]
A droite sur l’image, Didon se confie à sa sœur (416) et lui demande d’intercéder pour elle auprès d’Énée. Qu’il lui accorde au moins un délai avant de partir. Au dessus de Didon, à l’entrée d’une chapelle de son palais, l’ombre de Sychée, son premier mari l’appelle (460-461).
Informations techniques
Notice #018415