Le Tartare. Châtiment des Titans (Virgile, Énéide 6, éd. Brant, Strasbourg Grüninger 1502, f274)
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Analyse
Illustration pleine page. Sur la page précédente, on lit les vers suivants, qui terminent le récit de la trahison d’Hélène par Déiphobe. Puis, le soir venant, la Sibylle presse Énée de mettre un terme aux entretiens et de pour tourner et prendre le chemin qui longe les murailles de Pluton, Ditis magni sub moenia, v. 541.
« … instaurate, pio si poenas ore reposco.
Sed te qui vivum casus (age fare vicissim)
attulerint. Pelagine venis erroribus actus
…
Tantum effatus, et in verbo vestigia torsit. » (VI, 530-547)
En haut à gauche la Sibylle et Énée arrivent devant la cité de Dis, en proie aux flammes (560), dont Tisiphone (sous Énée) aidée de ses serpents (571-572) garde la porte. A l’intérieur, sur l’image dans l’encadrement de la porte, se trouve une Hydre à cinquante gueule (6 sur l’image, v. 576). Les supplices des Titans, à l’intérieur de la Cité, sont ici représentés dans la partie inférieure de l’image, à l’extérieur donc. Salmonée (535), en haut sous la roue d’Ixion (601), Tityos en bas dévoré par un vautour (595). Thésée au centre, tenant un sceptre, est cloué sur son siège (617). En bas à gauche, un roi est attablé à un festin qu’une harpye souille (chez Virgile, l’aînée des Furies, v. 605)
2. Folio CCLXXIIII.
Informations techniques
Notice #018465