Les Jeux d’Actium (Énéide, Strasbourg, 1502) - J. Grüninger > S. Brant
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Analyse
Le texte décrit la terreur des Troyens après l’incursion des harpyes sur leur festin et les sinistres prédictions de leur chef, Céléno :
« At sociis subita gelidus formidine sanguis
diriguit ; cecidere animi, nec jam amplius armis,
sed votis precibusque jubent exposcere pacem,
sive deae seu sint dirae obscaenaeque volucres. » (III, 259-262)
L’image décrit la suite du voyage. En haut sont représentées les îles qu’ils longent : de droite à gauche, Zakynthos, Dulichium, puis Samé, Neritos et Ithaque (270-272). En bas, sur le rivage d’Actium (280), les Troyens célèbrent des Jeux et Énée, au centre, donne un bœuf en sacrifice au temple d’Apollon. L’image ne représente pas de temple, mais un autel en plein air, et le texte évoque vaguement les offrandes promises (votisque incendimus aras, 279), puis le don par Énéedu bouclier d’Abas (286) : mais Énée quoique représenté en armes, n’a pas de bouclier. Et pourquoi Anchise est-il resté sur le bateau ?
1. La page porte par erreur en haur « Liber secundus ».
L’indication de folio, « CCIIII » est également erronnée : c’est 194 (recto) qu’il faut lire.
Informations techniques
Notice #018485