Le labyrinthe dâeau (Songe de Poliphile, 1546, F43r) - Jean Goujon
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Analyse
AprĂšs avoir regardĂ© le jardin en pots, Poliphile est conduit par Logistique dans une tour, depuis laquelle elle lui montre « un autre grand circuit en forme de labyrinthe, fait en rondeur », dont « toutes les voies Ă©taient couvertes dâeau ». On sây dĂ©place donc en barque, comme dessinĂ© sur la gravure. Les fontaines et la verdure mentionnĂ©es dans le texte ne sont pas reproduites en revanche dans lâimage. Le chemin en spirale qui mĂšne Ă la tour centrale est conçu de telle sorte quâune fois quâon y est engagĂ© on ne peut pas revenir en arriĂšre. Il est jalonnĂ© de dix tourelles (le dessin en figure cinq). Dans la tour centrale se tient un dragon invisible qui peut dĂ©vorer les voyageurs Ă nâimporte quel endroit du labyrinthe. Ceux qui parviennent jusquâĂ la tour centrale sont immanquablement engloutis dans sa gueule. LâentrĂ©e de cette derniĂšre tour est ornĂ©e de lâinscription suivante en grec : « Le loup des dieux, qui est sans pitiĂ©. » On peut penser que le labyrinthe est une allĂ©gorie de la vie, dont les tourelles
Informations techniques
Notice #001925