La sibylle (Virgile, Énéide 6, éd. Ogilby 1654, p326) - Cleyn
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Analyse
Les statues du temple représentent, dans la rangée supérieure sur le toit, de gauche à droite, Minerve casquée et porte-égide, Hercule avec massue et peau de lion, Diane avec croissant de lune et arc, Apollon avec carquois et lyre, Vesta voilée.
Dans la rangée inférieure, le dieu en armes est sans doute Mars, entouré à droite de Vénus, seins nus et accompagnée de son fils Cupidon. On peut en déduire que la déesse de gauche est Junon, bien qu'aucun attribut ne la caractérise.
1. Signé en bas de la gravure à gauche « f Clein inuantor PLombart sculpsit londini ».
Citation sous l'image en guise de légende :
« Ventum erat ad limen cum virgo poscere fata
tempus ait deus ecce deus cui talia fandi
ante fores subito non voltus non color unus
non comtae mansere comae ; sed pectus anhelum
et rabie fera corda tument majorque videri.
Nec mortale sonans, afflata est numine quando
Jam propiore dei »
[On était arrivé à l'entrée quand la vierge dit : C'est le moment de demander le destin ! Le dieu, oici le dieu ! A peine avait-elle parlé que devant la porte, tout à coup, elle changea de visage, elle changea de couleur, ses cheveux s'envolent, tandis que le délire gonfle sa poitrine haletante et ses esprits déchaînés ; elle apparaît plus grande, sa voix n'est plus d'une mortelle, car la puissance du dieu déjà plus proche souffle sur elle. (trad. Paul Veyne)]
2. Page 326.
3. Sous la gravure, les armoiries sont celles de Thomas Butler, 10e comte d'Ormonde et Ossory, (ou d'un de ses descendants ?) souscripteur de l'édition.
Informations techniques
Notice #019253