Ubalde et le chevalier danois, vont chercher Renaud, enchanté dans le palais d'Armide - Silvestre d'après Lemoyne
Analyse
La scène qui est ici représentée, n'est pas celle, célèbre, où Charles et Ubalde dissimulés dans le jardin d'Armide découvrent celui-ci dans les bras de la magicienne. Nous sommes au chant précédent, au chant XV. Les chevaliers danois ont accosté dans l'île d'Armide et progressent vers son château, dans un chemin semé d'embûches. Ils commencent par rencontrer une armée de monstres formidables, qu'ils dispersent d'un simple regard (XV, 51-52). Ils arrivent ensuite dans un locus amoenus : le temps change pour un printemps éternel, et des nymphes les accueillent près d'une source, la fontaine du rire (str. 57). Les nymphes y sont des sirènes tentatrices, qui proposent aux chevaliers l'oubli (str. 63). Mais les chevaliers résistent à la tentation et pénètrent dans le château (str. 66).
1. Signé sous la gravure à gauche « F. Le Moine pinx. », à droite « N. Silvestre le fils Sculp. »
Dédicace : « Illustrissimo ac Nobilissimo viro D. D. Marchioni de Beringhen Equiti Torquato, alterius regÿ stabuli Prœfecto, & c. | Vovet et dicat Nicolaus Silvestre Delineator Regius. »
2. Le molosse et le dragon crachant du feu à droite, dont Charles et Ubalde ont dû triompher avant de parvenir jusqu'aux nymphes, ne figurent pas sur le tableau de Saint-Pétersbourg, qui n'est donc peut-être pas le modèle d'après lequel la gravure a été dessinée.
Informations techniques
Notice #020681