Peintre à son chevalet - copie d'après Pieter Brueghel l'Ancien
Analyse
Le peintre (le vieux Brueghel lui-même ?), mettant son chevalet sous le bras, se recule légèrement pour avoir une vue d'ensemble de son esquisse posée sur un chevalet : c'est le portrait d'un fou.
A l'arrière-plan à droite, un élève assis par terre dessine.
1. Signé (ou légendé) en bas au centre « Brueghel ».
Légende sous la signature : « Nulla dies abeat quin linea ducta supersit », qu'il ne se passe pas un jour sans qu'une ligne soit tracée. La phrase vient du livre 35 de l'Histoire naturelle de Pline, consacré à la peinture. Pline évoquant le peintre grec Apelle dit de lui qu'il faisait en sorte que Nulla dies abeat quin linea ducta supersit. La formule devient proverbe, comme l'atteste le Proverbiorum libellus de Polydore Virgile (1498).
2. Acquis pour le roi en 1671.
Exposé pour Mémoires d'aveugles, l'exposition organisée par/pour Derrida au Louvre en 1990. Derrida commente ce dessin p. 66.
Informations techniques
Notice #020951