Roland tire l’orque sur le rivage (Roland furieux Venise Zatta 1776 ch11)
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Analyse
Roland, qui a planté son ancre dans la gueule de l’orque, la tire par ce moyen sur le rivage.
A droite, Olympe attachée au rocher le regarde. Au second plan, les Ébudiens s’avancent vers Roland pour l’attaquer. Au fond, leur ville est en flammes.
Malgré une apparente composition scénique, le dessinateur a utilisé ici la perspective conformément à la tradition des compositions narratives : plus on avance dans le récit, plus on s’enfonce dans le fond. L’incendie, au fond, ne peut être contemporain des préliminaires, au centre, d’un combat dont il est la conséquence ; et ce combat ne peut être contemporain du face à face de Roland et de l’orque, dont il est la conséquence !
1. Sous la gravure, à gauche « F. Fanbrini f[ecit] », à droite « A[ntonio] N[ovelli] inv[enit] »
Informations techniques
Notice #002159