Troisième voyage. Les ogres jettent des pierres sur le radeau (Sindbad, Maxwell, 1879) - G. Doré
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Analyse
Mais à peine fut-il jour, que nous aperçûmes notre cruel ennemi, accompagné de deux géans à-peu-près de sa grandeur qui le conduisoient, et d’un assez grand nombre d’autres encore qui marchoient devant lui à pas précipités.
À cet objet, nous ne balançâmes point à nous jeter sur nos radeaux, et nous commençâmes à nous éloigner du rivage à force de rames. Les géans, qui s’en aperçurent, se munirent de grosses pierres, accoururent sur la rive, entrèrent même dans l’eau jusqu’à la moitié du corps, et nous les jetèrent si adroitement, qu’à la réserve du radeau sur lequel j’étois, tous les autres en furent brisés, et les hommes qui étoient dessus, se noyèrent. Pour moi et mes deux compagnons, comme nous ramions de toutes nos forces, nous nous trouvâmes les plus avancés dans la mer, et hors de la portée des pierres. (GF I 250-1)
1. Signé en bas de la gravure à gauche « G. Doré », à droite « T. MAURAND ».
Informations techniques
Notice #023236