La reine Yamlika, princesse souterraine (Les Mille et Une Nuits, éd. Mardrus, t. 5) - Léon Carré
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Analyse
Après avoir erré dans l’île pendant un jour et une nuit, ils arrivèrent à une colline dont les rochers étaient en ambre jaune et en musc, et dans les flancs de laquelle s’ouvrait une grotte magnifique dont la voûte et les parois étaient en diamants. Comme elle se trouvait ainsi éclairée aussi bien qu’en plein soleil, ils s’y engagèrent profondément ; et, à mesure qu’ils s’avançaient, ils voyaient s’augmenter la clarté et s’élargir la voûte. Ils marchaient ainsi, en s’émerveillant, et commençaient à se demander si la grotte avait une fin, quand ils arrivèrent tout à coup dans une salle immense creusée dans le diamant et qui avait en son milieu un grand lit d’or massif sur lequel était étendu Soleïmân ben-Daoud, reconnaissable à son manteau vert orné de perles et de pierreries et à l’anneau magique qui cerclait son doigt de la main droite et lançait des feux dont pâlissait l’éclat de la salle de diamant. Sa main qui portait l’anneau au petit doigt reposait sur sa poitrine, et son autre main étendue tenait le sceptre d’or aux yeux d’émeraude. (trad. Mardrus, 360e nuit)
1. Signé en bas à droite « Léon Carré ».
Informations techniques
Notice #023384