Le moine Ambrosio tue sa mère Elvire (Le Moine, t3, Favre, 1797) - Patas d'après Langevin
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Analyse
Le moine Ambrosio est devenu débauché, entraîné par le diable qui a pris l'apparence de Mathilde. Mais bientôt blasé, Ambrosio est attiré par Antonia, en réalité sa propre sœur dont il a été séparé dès la naissance. Aidé par Mathilde qui lui procure une myrte d'argent capable d'ouvrir n'importe quelle porte et d'endormir n'importe quelle personne, il parvient à pénétrer dans la maison puis dans la chambre de sa victime et s'apprête à jouir d'elle pendant son sommeil, quand Elvire, la mère d'Antonia, et donc sa propre mère, intervient. Démasqué, Ambrosio ne pense qu'à empêcher Elvire de crier et l'étrangle jusqu'à la mort.
Le texte de l'édition Favre modifie le texte original en supprimant les événements surnaturels et en ménageant les effets de surprise : le lecteur n'est censé apprendre qu'à la fin du roman qu'Antonia était la sœur du moine et Elvire sa mère.
- Signé en bas à gauche, « Dessiné par Langevin », à droite, « gravé par Patas »
Légende : « Barbare ! acheves, délivres moi | de la honte d'avoir nouri dans | Mon Sein, un Monstre tel que toi. »
Informations techniques
Notice #024406