La mort du moine Ambrosio (Le Moine, t4, Favre, 1797) - Patas d'après Langevin
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Analyse
Le moine Ambrosio a réussi à s'isoler dans les caveaux du couvent de Madrid pour violer Antonia, sa propre sœur, dont il a été séparé dès la naissance et qu'il a fait passer pour morte grâce à une potion.
Ambrosio, dans le texte original, viole Antonia avant de la tuer alors que des soldats pénètrent dans les caveaux lors de l'insurrection contre les religieuses du couvent. Mais l'édition Favre modifie le récit de Lewis en supprimant toute référence au surnaturel et en faisant de la fin macabre une fin morale. Lorenzo arrive à temps avant le meurtre d'Antonia : il tue Ambrosio, qui ne finit pas précipité par le diable du haut des montagnes de la Sierra Morena.
Sur l'image, Ambrosio ne peut éviter le coup d'épée de Lorenzo qui lui annonce d'une manière solennelle, par un alexandrin absent du texte original, la punition qu'il mérite, pendant qu'Antonia remercie un ciel inexistant, et que des soldats arrivent en nombre en répandant la lumière sur les crimes du moine.
- Signé en bas à gauche, « Dessiné par Langevin », à droite, « gravé par patas »
Légende : « Ne crois pas éviter une juste Vengeance ! »
Informations techniques
Notice #024407