M. B tente de se réconcilier avec Pamela (Pamela 1742, vol. 1) - Hayman
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Analyse
Pendant que l’infâme Mme Jewkes maintenait Pamela, M. B l’a embrassée de force, provoquant sa pamoison. Quand elle s’éveille, il lui jure qu’il n’a commis aucune indécence durant sa faiblesse : le viol a été évité de justesse.
Plusieurs promenades en tête à tête dans le jardin ne parviennent pas à fléchir Paméla. Mais l’attitude de M. B se modifie. Il lui demande, étant entendu que leur différence de condition leur interdit de se marier, ce qu’elle veut qu’il fasse.
« Maintenant, Pamela, jugez pour moi ; et puisque je vous ai déclaré sincèrement ma pensée, et que je vois à vos yeux, à votre rougeur et à cette aimable confusion que j’aperçois sur votre visage, que vous avez quelque chose d’important à me dire, parlez avec franchise et avec candeur ; dites-moi naïvement ce qu’il faut que je fasse, ce que vous voudriez que je fisse. » (P. 467)
Pénétrée de la noblesse du procédé de M. B, Pamela se jette à ses genoux. Elle lui conseille de la laisser partir chez ses parents et de fréquenter des demoiselles de sa condition.
Toute la conversation tendre qui suit est fondée sur cette double contrainte : Pamela ne donnera rien sans le mariage et le mariage est ce qui ne peut être donné.
1. En haut à droite « Vol. I. p358. » En bas à gauche « F. Hayman inv », à droite « F. Gravelot sc. »
Informations techniques
Notice #004478