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Recherche infructueuse

Supplice de Brunehaut (H. Martin, Hist. de France, 1886) - Bayard

Analyse

« Brunehaut s’était enfuie dans les montagnes du Jura ; mais elle fut arrêtée et amenée devant Clother à Rionne en France-Comté.

Clother lui reprocha la mort d edix princes des Francs, comme si elle eĂ»t dĂ» rĂ©pondre des actions de FrĂ©dĂ©gonde aussi bien que des siennes propres ; puis, après l’avoir tourmentĂ©e pendant trois jours par divers supplices, il la fit attacher Ă  la queue d’un cheval indomptĂ©, qui traĂ®na longtemps Ă  travers la campagne le corps mutilĂ© de la grand ereine des Francs (613). FrĂ©degonde, dont la vie entière n’évait Ă©tĂ© qu’une suite de crimes, Ă©tait morte en pleine victoire ; Brunehaut, coupable seulement dans les dernières annĂ©es de sa longue vie, avait pĂ©ri par une fin effroyable : c’est que FrĂ©degonde avait Ă©tĂ©, pour ainsi dire, le gĂ©nie mĂŞme de la barbarie triomphante, tandis que Brunehaut s’était perdue en voulant restaurer le rĂ©gime politique de la civilisation romaine, qui ne pouvait plus renaĂ®tre. Â» (P. 75.)

Annotations :

1. SignĂ© en bas Ă  gauche « Emile Bayard Â», Ă  droite « BURGUN Â».

2. Chapitre IX, « Les MĂ©rovingiens (511 Ă  638.) Â», p. 73.

Composition de l'image :
Scène (espace vague/espace restreint)
Objets :
Cheval
Sources textuelles :
Montesquieu, De l’esprit des lois (1748)

Informations techniques

Notice #004535

Image HD

Identifiant historique :
A3854
Traitement de l'image :
Scanner
Localisation de la reproduction :
Collection particulière