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La Bataille de Bovines (H. Martin, Hist. de France, 1886) - Bayard

Analyse

« Philippe s’arrĂȘta prĂšs d’un petit pont appelĂ© le pont de Bovines, sur la riviĂšre de Marque, et fit revenir le gros de l’armĂ©e qui avait dĂ©jĂ  passĂ© outre (27 aoĂ»t 1214). Ce fut un Ă©vĂȘque, GuĂ©rin de Senlis, ancien chevalier de Saint-Jean de JĂ©rusalem, qui rangea l’armĂ©e française en bataille. Philippe-Auguste, dans sa harangue Ă  son armĂ©e, insista beaucoup sur l’excommunication d’Othon et des siens, et sur ce que lui et ses hommes Ă©taient, au contraire, unis Ă  l’Église de Dieu. Les chevaliers demandĂšrent sa bĂ©nĂ©diction, et, levant la main, il pria Dieu de les bĂ©nir tous ; puis les trompettes sonnĂšrent.
Ce ne furent point des chevaliers, mais des hommes du peuple qui engagĂšrent la grande bataille  » (p. 239-240.)

Annotations :

1. Signé en bas à gauche « Emile Bayard », à droite « G. BURGUN ».

2. Chapitre XXII, « Philippe-Auguste. (1180-1223.) », p. 237.

Composition de l'image :
Bataille, massacre
Objets :
Cheval

Informations techniques

Notice #004613

Image HD

Identifiant historique :
A3932
Traitement de l'image :
Scanner
Localisation de la reproduction :
Collection particuliĂšre