La mort de Simon de Montfort (H. Martin, Histoire de France, 1886) - Bayard
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Analyse
« [Simon] courut aux Toulousains, et les rechassa jusquâau fossĂ© de la ville ; mais lĂ ils tinrent ferme, soutenus par les archers et par les machines de guerre, qui, du haut des remparts, faisaient pleuvoir pierres et dards sur les croisĂ©s. Le frĂšre de Simon tomba percĂ© dâune flĂšche. Simon descendit de cheval en disant amĂšrement : âFrĂšre, Dieu nous a pris en courroux !â
   Tandis quâil se lamentait sur son frĂšre, voici quâil y avait dans la ville, sous un sorbier, prĂšs la grande abbaye de Saint-Cernin, une machine Ă lancer des pierres, et les femmes et les filles de la ville tendirent et tirĂšrent la machine, et, dit la chronique, la pierre vint tout droit oĂč il fallait.
   La pierre Ă©crasa le casque et la tĂȘte de Simon, et il tomba mort.
   Il y eut dans Toulouse une telle joie, que tout ce peuple parut oublier en un jour dix ans de malheurs, car le flĂ©au du midi nâexistait plus (25 juin 1218). »
1. Signé en bas à gauche « G. BURGUN », à droite « Emile Bayard ».
2. Chapitre XXIII, « La Guerre des Albigeois. (1198-1237.) », p. 257.
Informations techniques
Notice #004625