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Funérailles de Saint Louis (H. Martin, Hist. de France, 1886) - Bayard

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Date :
1886
Nature de l'image :
Gravure
Dimensions (HxL cm) :
10,3x13,8 cm
Lieu de conservation :
ƒuvre signĂ©e

Analyse

« Le 17 juillet, la flotte arriva au port de Carthage, dont les ruines sont trĂšs voisines de Tunis. Le roi de Tunis trompa l’attente de saint Louis, et reçut les croisĂ©s en ennemis.    
Saint Louis renouvela la premiĂšre faute de sa guerre d’Égypte. Au lieu de marcher droit Ă  Tunis, il attendit tout un mois son frĂšre Charles dans Carthage, qui n’était plus qu’une misĂ©rable petite ville, autour de laquelle l’arĂ©e fut obligĂ©e de bivouaquer sur le sable, sous le soleil d’Afrique et sous le vent du dĂ©sert. La peste se dĂ©clara. Tristan, un des fils du roi, mourut ; puis le lĂ©gat du pape. Le roi lui-mĂȘme tomba malade de la dyssenterie.    
Louis sentit bientĂŽt qu’il ne s’en relĂšverait pas, et il Ă©crivit ses derniĂšres instructions pour son hĂ©ritier. DĂ©jĂ  dans une autre occasion il avait dit Ă  son fils aĂźnĂ© : Mon fils, je te prie que tu te fasses aimer de ton peuple, car je prĂ©gĂšrerais qu’il vĂźnt quelque lointain Ă©tranger qui gouvernĂąt le royaume bien et loyalement, que si tu le gouvernais mal et avec reproche. Il recommanda Ă  son hĂ©ritier d’aimer Dieu sur toute chose ; de ne pas mettre de trop grands impĂŽts sur son peuple, si ce n’est par nĂ©cessitĂ©, pour la dĂ©fense du royaume ; de faire droit et justice Ă  chacun ; de maintenir les franchises et libertĂ©s des bonnes villes, et de tenir les bonnes villes en faveur et amour ; car, disait-il, si elles sont riches et puissantes, les autres rois tes pareils, et aussi tes barons, n’oseront t’assaillir et mĂ©faire envers toi. Et il donna encore Ă  son fils beaucoup d’autres bons conseils, et finit en priant la sainte TrinitĂ© de garder son fils de mal vivre et de mal mourir, afin qu’ils pussent un jour, aprĂšs cette vie mortelle, ĂȘtre devant Dieu ensemble.    
Il rendit l’ñme peu aprĂšs, Ă  l’ñge de cinquante-six ans (25 aoĂ»t 1270). » (P. 302.)        

Les funérailles de Saint Louis ne sont pas décrites.

Annotations :

1. Signé en bas à gauche « Emile Bayard », à droite « BURGUN ». 

2. Chapitre XXIV, « Saint Louis. (1226-1270.) », p. 301.

Informations techniques

Notice #004649

Image HD

Identifiant historique :
A3968
Traitement de l'image :
Scanner
Localisation de la reproduction :
Collection particuliĂšre