La Bataille du mont Cassel (Henri Martin, Histoire de France, 1886) - Bayard
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Analyse
« Philippe VI Ă peine Ă©tabli sur le trĂŽne entra en guerre avec les Flamands. [âŠ] Le roi Charles le Bel une fois mort, Bruges et toute la Flandre occidentale reprirent les armes et chassĂšrent les officiers du comte. Le comte Louis de Flandre vint demander aide au nouveau roi, et Philippe de Valois comme son prĂ©dĂ©cesseur prit parti pour le comte. [âŠ] Les Brugeois [âŠ] qui nâĂ©taient que seize mille virent bientĂŽt devant eux au pied du mont Cassel toute lâarmĂ©e du roi. [âŠ] Philippe de Valois nâattaqua pas les Flamands sur leur montagne ; mais il fit mettre le feu dans toute la contrĂ©e autour dâeux. Les flamands eurent grande douleur et grande colĂšre de voir brĂ»ler ainsi leur pays. Leur gĂ©nĂ©ral, appelĂ© Zannequin, qui Ă©tait le bourgmestre, câest-Ă -dire le maire de Furnes, vit bien quâil ne pourrait les retenir de combattre. Il se dĂ©guisa en marchand de poisson, sâintroduisit dans le camp du roi, lâexamina tout Ă son aise, et, le lendemain soir, comme lâarmĂ©e de France ne sâattendait Ă rien, Zannequin et ses Fl
1. SignĂ© en bas Ă droite « J. JOURDHUY », Ă gauche « Emile Bayard ».Â
2. Chapitre XXVII, « DĂ©cadence de la France fĂ©odale (suite). â Philippe de Valois. â Guerre des Anglais. (1328-1350.) », p. 349.
Informations techniques
Notice #004765