Suzanne et les vieillards (version de Rouen) - Jean-François de Troy
Analyse
On retrouve également dans ce tableau l’étrange statue païenne surmontant le bain juif de Suzanne, peut-être empruntée à la Suzanne du Bourdon, également évoquée par Diderot dans son commentaire de la Suzanne de Vanloo. Mais cette statue est un véritable topos iconographique : voir les Suzannes du Pinturicchio, de Ricci, du Carrache.
1. Signé et daté tout en bas à droite sur le rebord du bain « DETROY. F. 1727. ».
2. Peut-être Paris, vente Dubois, marchand joailler, 31 mars 1784, n°85. Acquis par Jules Burat en 1864. Vendu avec son pendant, Loth et ses filles, 28-29 avril 1885. Collection Jules Maciet, Paris. Acquis par donation à la commune de Rouen en 1891 (sans son pendant).
3. Gravé en sens inverse par Laurent Cars (1731 ?) et par Kilian en 1758. Gravé dans le sens du tableau par Demarne, probablement d’après l’épreuve de la gravure de Cars. Gravure couleur par Jacques-Fabien Gautier Dagoty (1741 ?). Copie au château de Wawel à Cracovie (1937), copie inversée passée en vente au Dorotheum de Vienne en avril 1910, cat. n° 37, copie au musée de Bordeaux. Le tableau faisait partie d’un ensemble qui a été dispersé. Voir le David et Bethsabée du musée d’Angers, le Loth et ses filles du musée d’Orléans. Comparer avec un dessin sur le même sujet par Dandré-Bardon, Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts.
Informations techniques
Notice #004849