Les Parisiens chassent les Anglais (H Martin, Histoire de France, 1886) - Burgun
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Analyse
« Un notable bourgeois, nommĂ© Michel Laillier, ne se laissa point intimider par le malheur de tant de braves gens qui avaient Ă©tĂ© mis Ă mort pour conspirations contre les Anglais, et dont il avait failli partager le sort. Il se mit Ă la tĂȘte dâun grand complot. Les conjurĂ©s dĂ©putĂšrent secrĂštement vers le connĂ©table, et lui promirent de lâintroduire dans la ville, pourvu que tout ce qui avait Ă©tĂ© fait contre le roi et les siens fĂ»t pardonnĂ© aux gens de Paris. Le connĂ©table leur montra une promesse dâamnistie en bonne forme, qui avait Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e Ă lâavance. Il se garda bien dâamener les pillards qui avaient si mal agi en Normandie, ne prit avec lui que quelques gens sĂ»rs et un corps de gentilshommes de lâIle-de-France et de Bourguignons envoyĂ©s par le duc Philippe. A la tĂȘte de ce corps Ă©tait le sire de lâIle-Adam, ce mĂȘme capitaine qui, dix-huit ans auparavant, avait dĂ©livrĂ© Paris de la tyrannie du comte dâArmagnac. Le vendredi 13 avril 1436, au matin, le connĂ©table se prĂ©senta devant la porte Saint-Jacques
1. Signé en bas à droite « BURGUN ».
2. Chapitre XXXIV, Fin de la guerre des Anglais. Les conseillers de Charles VII (1431-1453.), p. 497.
Informations techniques
Notice #005345