L’Antiquaire - Surugue d’après Chardin
Analyse
Analyse de Pascal Torrès Guardiola : « Les singerires, mode du temps, permettaient de lever l’interdit planant sur les arts et sur les esprits. L’Académie, visée dans ses fondements dogmatiques reposant sur la singerie de l’Antique, selon ses détracteurs, trouve dans la composition de L’Antiquaire un motif particulièrement amusant. On ne peut douter, dans l’expression d ePesselier, auteur des vers, que l’homme docte ne soit un académicien obstinément épris de l’Antiquité. Face à cette sécheresse de l’esprit, Surugue oppose le siècle des Lumières qui, à des yeux vayment philosophiques, Offre assez de quoi s’exercer. »
1. Signé et daté sous la composition à gauche « J. B. Siméon Chardin pinxit », à droite « P. L. Surugue filius Sculpsit 1743 ».
En dessous, le titre « L’ANTIQUAIRE ». Sous le titre, sur deux colonnes, quatrain : « Dans le Dédale obscur des monumens antiques, | Homme docte, à grands frais, pourquoi t’embarrasser ? | Notre siècle, à des yeux vrayment philosophiques | Offre assez de quoi s’exercer. Pesselier. »
3. Autre exemplaire au Louvre, dépt. des arts graphiques, collection Edmond de Rothschild, onv. R.E.S. 6062 L.R..
Sous le quatrain, « A Paris Chez Surugue, graveur du Roi rue des Noyers, à côté du magasin de papier, vis-à-vis St. Yves. Avec Privilège du Roi. »
Informations techniques
Notice #005585