Mondor jouit (Juliette, I, fig. 9)
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Analyse
Juliette est toujours chez Mondor, un libertin chez qui la Duverguier, sa maquerelle, l'a envoyée. Elle est accompagnée de six autres filles.
Après que le « paresseux instrument » (Sade, Œuvres t. III, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », p. 324) du libertin s'est réveillé, la dernière posture se met en place : il s'agit d'une pyramide où Mondor est sollicité de toutes parts. Il prend Juliette pendant que sa gouvernante lui rend derrière le même service avec un « immense godemiché » (ibid.). Simultanément, il doit toucher les fesses de deux filles placées à sa droite et à sa gauche pendant qu'une autre fille doit atteindre le sexe de Juliette avec sa langue. Enfin, deux filles doivent s'élever « à califourchon » (ibid.) au-dessus de Juliette et de Mondor pour déféquer dans la bouche et sur le front du libertin.
La disposition pyramidale des personnages est très nette si l'on regarde la gravure avec un peu de distance. De plus près, on s'aperçoit que les deux filles qui forment le sommet tiennent en équilibre sur rien. Une porte fermée au fond de la salle confine les personnages dans le secret.
1. Au-dessus de la gravure à gauche « T. V », à droite « P. 288. »
Informations techniques
Notice #005799