La jarretière de Néadarné (Crébillon, Tanzaï & Néadarné, éd. 1740)
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Analyse
Tanzaï tente maladroitement de rattacher la jarretière de Néadarné qui pousse un cri, faisant venir ses femmes qu’elle avait éloignées.
« La violence des désirs du Prince commençait cependant à l’effrayer, et elle le repoussa doucement ; mais était-il en état de rien comprendre ? Dans ce mouvement, sa jarretière, peut-être mal attachée, tomba. Tanzaï, poli naturellement, et en qui l’amour augmentait le savoir-vivre, s’offrit respectueusement à la placer. le lui refuser, c’était lui faire croire cette faveur d’une grande conséquence, et lui donner plus d’envie de la ravir. Elle y consentit donc, n’ayant pas le temps de mieux faire. Lui, qui n’avait jamais mis de jarretières à quelque dame que ce fût, ne sachant où communément on les plaçait, et d’ailleurs troublé au point (quand il l’aurait su) de ne s’en pas souvenir, mit si maladroitement celle de la Princesse, que pour le coup, un cri lui échappa. Ses femmes, venant à se voix, le Prince fut contraint de se retirer. » (I, 4, Garnier, p. 284-285.)
1. La gravure n’est pas signée.
2. Gravure face à la p. 31.
Informations techniques
Notice #007165