Ovide et Corinne - Carrache
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Analyse
« DouĂ© dâune imagination brillante, plus libertin que sensible, admis Ă la cour dâAuguste, liĂ© avec tous les beaux esprits de son temps, connu de tout Rome par ses ouvrages galans, on ne doit pas ĂȘtre surpris que ce poĂȘte ait mis ses leçons en pratique, et joint souvent lâexemple au prĂ©cepte.âšIl entra fort jeune dans la carriĂšre amoureuse, et il nâavait quâenviron vingt ans, lorsquâil chanta ses amours pour Corinne.âšMalgrĂ© les petites querelles, les jalousies, les brouilleries, les vivacitĂ©s un peu brutales quâil se permettait de tems en tems envers elle, il paraĂźt que cette femme charmante fut toujours sa maĂźtresse chĂ©rie.âšIl est vrai que Corinne ne craignit pas de lui faire quelques infidĂ©litĂ©s. Elles Ă©taient bien pardonnables, puisque cette belle ne pouvait ignorer celles dâOvide, qui les publiait dans ses poĂ«sies et qui lui donnait ses propres esclaves pour rivales.âšSâil faut en croire notre poĂȘte, il devait ĂȘtre un vaillant champion dans les combats de VĂ©nus ; car il se vante dâavoir jadis donnĂ© neuf preuves consĂ©cutives dâamour dans une nuit passĂ©e avec Corinne, et de sâĂȘtre encore montrĂ© depuis peu passablement Ă©nergique. »
Informations techniques
Notice #007545