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Recherche infructueuse

Le satyre et sa femme - Carrache

Analyse

« Un illustre philosophe de nos jours a dit fort judicieusement : "on ne connaĂ®t si l’on aime vĂ©ritablement une femme, qu’au moment qui suit la jouissance." Il paraĂ®t qu’il a fondĂ© son opinion sur cet ancien adage : omne animal post coĂŻtum triste.
 En ne considĂ©rant l’amour que du cĂ´tĂ© physique, il est certain que le besoin une fois satisfait, les moyens qui ont servi Ă  le soulager deviennent indiffĂ©rens, quelquefois mĂŞme dĂ©sagrĂ©ables. 
Mais pour peu que le cĹ“ur influe sur une liaison et que le sentiment inspire le dĂ©sir, ce n’est plus une tristesse qu’on Ă©prouve Ă  la suite de la jouissance, c’est une douce fatigue, et cette fatigue est encore un plaisir.
 Un long calme succède au tumulte des sens, 
le feu qui nous brĂ»loit par degrĂ©s s’évapore ;
 la voluptĂ© survit aux pĂ©nibles Ă©lans ;
 l’âme sur son bonheur se repose en silence,
 et la rĂ©flexion fixant la jouissance,
 s’amuse Ă  lui prĂŞter un charme plus flatteur. (Parny) Â»

Informations techniques

Notice #007551

Image HD

Identifiant historique :
A6870
Traitement de l'image :
Image web
Localisation de la reproduction :
Bibliothèque numérique Gallica, Bibliothèque nationale de France (https://gallica.bnf.fr)