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Recherche infructueuse

Le Matin, les baigneuses (Parties du jour, série Du Barry) - Vernet

SĂ©rie de l'image :

Notice n°1 sur 8 Notice suivante

Date :
1772
Nature de l'image :
Peinture sur toile
Dimensions (HxL cm) :
98x162 cm
Sujet de l'image :
Lieu de conservation :
INV 8329
ƒuvre signĂ©e
ƒuvre datĂ©e

Analyse

La comparaison de la toile de Vernet avec « Le Bain de Diane » du Carrache, dont le thĂšme est identique, fait ressortir la diffĂ©rence sĂ©miologique entre les deux compositions. Alors que le Carrache s’arrange pour recrĂ©er un dispositif scĂ©nique en pleine nature, Vernet casse systĂ©matiquement la scĂšne, ou la dissĂ©mine. Les diffĂ©rents groupes qui occupent l’espace ne sont pas reliĂ©s, ne se regardent ni ne se parlent. Vernet organise plutĂŽt ici un parcours, qui est aussi une chronologie. Trajet de gauche Ă  droite d’abord : Ă  gauche deux femmes sortent du bain, une troisiĂšme est encore assise dans l’eau. Elles sont Ă©piĂ©es par deux polissons montĂ©s sur un rocher au-dessus d’elles. Au centre, elles se rhabillent. A droite, elles commencent Ă  pique-niquer : il est dĂ©jĂ  midi. Un second trajet Ă©tablit la profondeur de l’espace : le premier plan, Ă  gauche comme Ă  droite, est encore plongĂ© dans la pĂ©nombre du petit matin. Le centre est baignĂ© par une lumiĂšre en demi-teintes. Le fond, Ă  gauche le ciel, Ă  droite les montag

Annotations :

1. Signé et daté « J VERNET F 1772 ».

2. Un des quatre dessus-de-porte commandés par madame du Barry pour le salon du pavillon de Louveciennes. Cat. Ingersoll Smouse, n°945.

3. MĂȘme aqueduc et mĂȘme promontoire que dans « Les PĂȘcheurs» (1746, Ingersoll Smouse, n°169) et les « Cascatelles de Tivoli » (Voir lien). A rapprocher Ă©galement du 2e site de la Promenade Vernet dĂ©crit par Diderot : on retrouve ici en effet, au fond, les arches du pont sous lesquelles la cascade se dĂ©verse dans le lac (« sous ces arches descendait Ă  grand bruit un large torrent, ses eaux interrompues, accĂ©lĂ©rĂ©es, se hĂątaient vers la plage du site la plus profonde »). Mais le pont est selon Diderot une « fabrique de bois » alors qu’il s’agit sur cette toile d’un aqueduc en pierre. Les deux personnages grimpant sur le rocher de gauche au second plan pour observer la scĂšne pourraient avoir Ă©tĂ© imaginĂ©s par Diderot comme des reprĂ©sentations de lui-mĂȘme avec l’abbĂ© : « Je m’avance le long de la rive du lac, formĂ© par les eaux du torrent, jusqu’au milieu de la

Composition de l'image :
Petite(s) scĂšne(s) dans un paysage ou une fabrique
Objets :
Spectateur au premier plan
Pont
Personnage de dos
Les personnages sont disséminés dans une vue
Les personnages font groupe et constituent la scĂšne
La scÚne est observée par effraction
Chien

Informations techniques

Notice #000772

Image HD

Identifiant historique :
A0091
Traitement de l'image :
Image web
Localisation de la reproduction :
Collections en ligne du Musée du Louvre, Paris (https://collections.louvre.fr)
Bibliographie :
Laurent ManƓuvre, Eric Rieth, Joseph Vernet. Les Ports de France, Anthùse, 1994
p. 15