
Ragotin et son cheval s’embourbent (Roman comique III-1, 1794) - Le Barbier
Série de l'image :
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Date :
1794
Nature de l'image :
Gravure sur cuivre
B.P. in-8 EG 16 (fonds Pernot)
Œuvre signée
Légende
Analyse
Cet épisode doit être comparé avec celui où Ragotin ivre et nu est pris pour le fou qui lui a volé ses vêtements, enlevé par des paysans, puis versé dans la boue quand ils découvrent leur méprise (II, 16, GF p. 307).
Annotations :
1. Légende :
« Il enfonça jusqu’aux aisselles, et s’il n’eut pas étendu | les bras, il eut enfoncé jusqu’au menton. Ch. V. »
Signé sous la gravure, à gauche « Le Barbier l’ainé del. », à droite « L. Petit sculp. ».
2. Face à la page 37 :
« …se mirent à crier au charretier de reculer. Le charretier leur criait encore plus fort, reculez vous-mêmes, vous le ferez plus facilement que moi. De détourner ou à droite ou a gauche, cela ne se pouvait, car de chaque côté il n’y avait que des fondrières insondables. Les voituriers voulant faire les mauvais, s’avancèrent si brusquement contre la charrette et criant si fort, que les chevaux en prirent tant de peur qu’ils en rompirent leurs traits, et se jetèrent dans les fondrières : le timonnier se détourna tant soit peu sur la gauche, ce qui fit avancer la roue du même côté, qui pour ne point trouver de ferme, fit verser la charrette. Ragotin, tout bouffi d’orgueil et de colère, criait comme un démoniaque contre les voituriers, croyant de pouvoir passer au côté droit où il semblait y avoir du vide ; car il voulait joindre les Voituriers, qu’il menaçait de sa carabine pour les faire reculer. Il s’avança donc ; Mais son cheval s’embourba si fort, que tout ce qu’il put faire ce fut de désétriner promptement, de désarçonner en même temps, et de mettre pied à terre ; mais il enfonça jusqu’aux aisselles et s’il n’eut pas étendu les bras, il eût enfoncé jusqu’au menton. Cet accident… »
« Il enfonça jusqu’aux aisselles, et s’il n’eut pas étendu | les bras, il eut enfoncé jusqu’au menton. Ch. V. »
Signé sous la gravure, à gauche « Le Barbier l’ainé del. », à droite « L. Petit sculp. ».
2. Face à la page 37 :
« …se mirent à crier au charretier de reculer. Le charretier leur criait encore plus fort, reculez vous-mêmes, vous le ferez plus facilement que moi. De détourner ou à droite ou a gauche, cela ne se pouvait, car de chaque côté il n’y avait que des fondrières insondables. Les voituriers voulant faire les mauvais, s’avancèrent si brusquement contre la charrette et criant si fort, que les chevaux en prirent tant de peur qu’ils en rompirent leurs traits, et se jetèrent dans les fondrières : le timonnier se détourna tant soit peu sur la gauche, ce qui fit avancer la roue du même côté, qui pour ne point trouver de ferme, fit verser la charrette. Ragotin, tout bouffi d’orgueil et de colère, criait comme un démoniaque contre les voituriers, croyant de pouvoir passer au côté droit où il semblait y avoir du vide ; car il voulait joindre les Voituriers, qu’il menaçait de sa carabine pour les faire reculer. Il s’avança donc ; Mais son cheval s’embourba si fort, que tout ce qu’il put faire ce fut de désétriner promptement, de désarçonner en même temps, et de mettre pied à terre ; mais il enfonça jusqu’aux aisselles et s’il n’eut pas étendu les bras, il eût enfoncé jusqu’au menton. Cet accident… »
Sources textuelles :
III, 5 (apocryphe), suite dite d’Offray, 1663
Informations techniques
Notice #007920
Identifiant historique :
A7239
Traitement de l'image :
Photo numérique
Droits de reproduction / Auteur du cliché :
Cachan, Stéphane Lojkine