Ne serait-ce point mon frĂšre ? (Roman comique III-3, 1794) - Le Barbier
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Analyse
1. Légende :
« Ne serait-ce point mon frÚre ? »
SignĂ© sous la gravure, Ă gauche « le Barbier lâainĂ© del. », Ă droite « Patas sculp. ».
2. Texte de la p. 155 :
« âŠne croyait pas lâavoir jamais vu. On lui dit de le regarder avec attention, ce quâelle fit ; et pour lors elle trouva sur son visage tant de traits du sien, quâelle sâĂ©cria : Ne serait -ce point mon frĂšre ? Alors il sâapprocha dâelle et lâembrassa, lâassurant que câĂ©tait lui-mĂȘme, que le malheur avait Ă©loignĂ© si long-temps de sa prĂ©sence. Il salua sa niĂšce et tous ceux de la compagnie, et assista Ă la confĂ©rence secrĂšte, oĂč il fut conclu que lâon cĂ©lĂ©brerait les deux mariages, savoir, de Destin avec lâEtoile, et de LĂ©andre avec AngĂ©lique.
Toute la difficultĂ© consistait Ă savoir quel prĂȘtre les Ă©pouserait. Alors le prieur de Saint-Louis (que lâon avait aussi appelĂ© Ă la confĂ©rence) leur dit quâil se chargeait de cela, et quâil en parlerait aux curĂ©s des deux paroisses de la ville et Ă celui du faubourg de Montfort ; que sâils en fesaient quelque difficultĂ©, il retournerait Ă SĂ©ez, et quâil en obtiendrait la permission du seigneur Ă©vĂȘque ; que sâil ne voulait pas la lui accorder, il irait trouver monseigneur lâĂ©vĂȘque du Mans, de qui il avait lâhonneur dâĂȘtre connu, parce que sa petite Ă©glise Ă©tait de sa jurisdiction, et quâil ne croyait pas dâen refusĂ©. Il fut donc priĂ©âŠÂ »
Informations techniques
Notice #007922