Mercure parle à Énée (Énéide, Strasbourg, 1502) - J. Grüninger > S. Brant
Notice précédente Notice n°61 sur 116 Notice suivante
Analyse
Au-dessus de l’image, on lit les paroles de Jupiter à Mercure, qu’il envoie sommer Énée de quitter Carthage :
« Nec super ipse sua molitur laude laborem
Ascanione pater Romanas invidet arces ?
Quid struit ? aut qua spe inimica in gente moratur
nec prolem Ausoniam et Lavinia respicit arva ?
Naviget ! haec summa est, hic nostri nuntius esto. » (IV, 232-237)
[et s’il ne veut plus se donner de la peine et travailler pour sa gloire, le père refusera-t-il à son fils Ascagne les hauteurs de Rome ? A quoi pense-t-il ? Quel espoir le retient chez un peuple, son ennemi ? Oublie-t-il sa postérité ausonienne et les champs de Lavinium ? Qu’il reprenne la mer. C’est mon dernier mot. Dis le lui de ma part.]
L’image représente la suite du texte : Mercure descendant du Ciel aperçoit Énée se pavanant sur les remparts en vêtement de cour tyrien (262). Au premier plan à gauche, un ouvrier travaille déjà à construire de nouveaux bateaux… (289)
2. Folio CCXVII recto.
Informations techniques
Notice #008127