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Mercure parle à Énée (Énéide, Strasbourg, 1502) - J. Grüninger > S. Brant

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Date :
1502
Nature de l'image :
Gravure sur bois
Dimensions (HxL cm) :
13,3x15,2 cm
Lieu de conservation :
Cod. Heid. 370,319 (Signatur/Shelfmark UB)

Analyse

Au-dessus de l’image, on lit les paroles de Jupiter à Mercure, qu’il envoie sommer Énée de quitter Carthage :

« Nec super ipse sua molitur laude laborem
Ascanione pater Romanas invidet arces ?
Quid struit ? aut qua spe inimica in gente moratur
nec prolem Ausoniam et Lavinia respicit arva ?
Naviget ! haec summa est, hic nostri nuntius esto. » (IV, 232-237)

[et s’il ne veut plus se donner de la peine et travailler pour sa gloire, le père refusera-t-il à son fils Ascagne les hauteurs de Rome ? A quoi pense-t-il ? Quel espoir le retient chez un peuple, son ennemi ? Oublie-t-il sa postérité ausonienne et les champs de Lavinium ? Qu’il reprenne la mer. C’est mon dernier mot. Dis le lui de ma part.]

L’image représente la suite du texte : Mercure descendant du Ciel aperçoit Énée se pavanant sur les remparts en vêtement de cour tyrien (262). Au premier plan à gauche, un ouvrier travaille déjà à construire de nouveaux bateaux… (289)

Annotations :

2. Folio CCXVII recto.

Sources textuelles :
Virgile, Énéide, Livre 04 (Passion et suicide de Didon)

Informations techniques

Notice #008127

Image HD

Identifiant historique :
A7446
Traitement de l'image :
Image web
Localisation de la reproduction :
Bibliothèque numérique de l'université de Heidelberg (https://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit)