Énée blessé repart au combat (Énéide, Strasbourg, 1502) - Grüninger > Brant
Notice précédente Notice n°115 sur 116 Notice suivante
Analyse
Au-dessus de l’image, 12 vers de Viorgile en deux colonnes, sans commentaire. L’effet de légende produit par quelques vers entourés de commentaires disparaît.
« jamque secuta manum nullo cogente sagitta
excidit, atque novae rediere in pristina vires…
… summaque per galeam delibans oscula fatur » (XII, 423-434)
Le vieil Iapyx soigne Énée blessé d’une flèche. Miraculeusement, Énée retrouve toute sa vigueur. Iapyx n’est pas représenté sur l’image.
L’image représente Énée au premier plan à gauche, s’appuyant sur sa lance (398) et sur son fils Ascagne (399). Plus à droite, ce sont les exploits des Troyens retournés au combat : Énée, toujours fidèle au pacte passé avec Turnus, refuse d’étendre à terre les fuyards (464). Le dessinateur semble donc avoir représenté Ascagne étendant morts les Rutules. En haut à droite, Juturne pousse le cocher de Turnus et prend sa place (468). Au centre Messape lance son javelot contre Énée, qu’il atteint traitreusement de dos (488).
2. Folio CCCCI recto.
Informations techniques
Notice #008133