Énée prie Anchise de partir avec lui (Virgile, Énéide 2, éd. Brant, Strasbourg Grüninger 1502, f178)
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Analyse
Sous l’image, on lit les vers suivants :
Descendo, ac ducente deo flammam inter et hostis
expedior ; dant tela locum, flammaeque recedunt.
Atque ubi iam patriae peruentum ad limina sedis
antiquasque domos, genitor, quem tollere in altos » (II, 632-636)
[Je descends et, guidé par un dieu, j’échappe à l’incendie et aux ennemis ;
les traits me livrent passage et les flammes s’écartent.
Dès que j’arrivai au seuil de la demeure paternelle,
dans notre antique maison, mon père, le premier que je souhaitais
emmener dans la montagne…]
L’image prend la suite du texte : à gauche, Énée se présente au seuil de la maison de son père Anchise. Il est accueilli par Créuse, tenant leur fils Ascagne par la main, et par Anchise assis et pleurant, refusant de partir.
Énée lui raconte alors comment Pyrrhus a tué Polites et Priam, « natum ante ora patris, patrem qui obtruncat ad aras » (643) [qui tue le fils sous les yeux de son père et décapite le père à l’autel]. C’est ce contenu du discours d’Énée qui est représenté dans la partie gauche de la gravure.
1. Folio CLXXVIII recto.
Informations techniques
Notice #008184