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Recherche infructueuse

Le songe d’Énée (Virgile, Énéide 3, éd. Brant, Strasbourg Grüninger 1502, f190)

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Date :
1502
Nature de l'image :
Gravure sur bois
Lieu de conservation :
Cod. Heid. 370,319 (Signatur/Shelfmark UB)

Analyse

« Et tandem antiquis Curetum allabimur oris
Ergo avidus muros optatae molior urbis,
Pergameamque voco ; et, laetam cognomine, gentem
Hortor amare focos, arcemque attolere tectis. » (II, 131-134)

[Et enfin nous abordons aux antiques rivages des Curètes
Je m’empresse alors de construire les murs de la ville désirée,
 je l’appelle Pergamée et j’exhorte le peuple, tout heureux de ce nom
à en chérir les foyers et à élever une citadelle pour se protéger.]
   
L’image récapitule d’abord les escales précédentes du voyage : Paros, Olearos, Creta, Napos, Donusa. Elle représente ensuite la suite du récit. La peste se déclare dans la ville de Pergamée qu’Énée vient de fonder (138-142). Au centre de l’image, un cheval, un bœuf et deux hommes sont étendus morts. Énée, qu’on voit dormant sur son lit au 1er étage de la grande maison de gauche, fait alors un songe. Les images des Dieux de Troie lui apparaissent (on lit sur les phylactères Mercure, Jupiter et Pallas) pour lui annoncer qu’il doit repartir…

Annotations :

2. Folio CXC recto.

Sources textuelles :
VE03 - Virgile, Énéide, Livre 3

Informations techniques

Notice #008187

Image HD

Identifiant historique :
A7506
Traitement de l'image :
Image web
Localisation de la reproduction :
Bibliothèque numérique de l'université de Heidelberg