Sainte Marguerite et le dragon (Grandes heures d’Anne de Bretagne, fol205v) - Jean Bourdichon
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Analyse
« Pendant qu’elle était dans son cachot, elle pria le Seigneur de lui montrer, sous une forme visible, l’ennemi avec lequel elle avait à combattre ; et voici qu’un dragon effroyable lui apparut ; comme il s’élançait pour la dévorer, elle fit un signe de croix, et le monstre disparut : ou bien, d’après ce qu’on lit ailleurs, il lui mit sa gueule sur la tête et la langue sur le talon et l’avala à l’instant ; mais pendant qu’il voulait l’absorber, elle se munit du signe de la croix, ce qui fit crever le dragon, et la vierge sortit saine et sauve. Mais ce qu’on rapporte du dragon qui la dévora et qui creva est regardé comme aporcyphe et de peu de valeur. »
C’est pourtant cette deuxième version, beaucoup plus pittoresque, qui est ici représentée : la jeune fille sort grâce à la croix du ventre du dragon.
2. Folio 205 verso.
Informations techniques
Notice #008284