Contes & fables indiennes. Le trésor de Houschenk (Cabinet des Fées) - Marillier
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Analyse
Humaioun-Fal, empereur de Chine dont le nom signifie « Heureux augure », part à la chasse avec son visir. Pour se délasser de la chaleur, il se dirige vers une montagne verdoyante et s’asseoit près d’un arbre immense où des abeilles déposent leur miel. S’ensuit une conversation avec son visir sur la société des abeilles et celle des hommes, et sur les qualités du prince idéal.
Le visir raconte alors à son empereur l’histoire de Dabchelim et de Bidpaï (p. 36) : Dabchelim était roi des Indes noires. Il organisa un festin où chacun devait faire l’éloge d’une vertu : la libéralité eut la préférence. Dabchelim distribue tout son trésor. La nuit, un vieillard lui paraît en songe qui lui annonce, en récompense, une richesse plus grande encore au terme du voyage qu’il entreprendra. Dabchelim part à cheval et arrive à une montagne où un vieil ermite l’accueille dans sa grotte. Le vieillard lui fait don d’un trésor qui s’y trouve et lui vient de son père. Le trésor contient, au milieu des pierres précieuses, un coffre dont le cadenas n’a pas de clef. On force le coffre, qui contient, entre autres, une soie blanche brodée de caractères syriaques. C’est le testament du roi Houschenk.
1. Au-dessus de l’image, en haut à gauche, « contes et fables indiennes », à droite « 1ère partie. »
Légende dans le cartouche : « testament du roi houschenk. »
2. 1ère illustration du volume 17.
Première publication :
Les Contes et fables indiennes, de Bidpaï et de Lokman. traduites d’Ali Tchelebi-Ben-Saelh, Auteur Turc. Œuvre posthume. Par M. Galland. A Paris, chez G. Cavelier, 1724.
Informations techniques
Notice #008544