Lucrezia & sa sœur Angelica (Mémoires de Casanova, fig 7) - d’après Julius Nisle
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Analyse
« Après s’être enfermées, elles s’assirent sur le canapé, où je les voyais se déshabiller. »
En haut à gauche, Casanova se glisse par la porte entrouverte pour assister au déshabillage des deux sœurs. Il les voit sans en être vu, c’est un dispositif voyeuriste. Près de la porte un miroir reflète son visage, mais le reflète étrangement, vu sa position par rapport à la porte. C’est nous spectateurs de l’illustration, qui nous trouvant face au miroir, devrions nous y refléter. Par ce biais, nous voilà identifiés à l’œil voyeur de Casanova à la porte de la chambre des deux sœurs.
A une différence près cependant : nous voyons (en tout bien tout honneur) les deux sœurs se dévêtir, des gorges, des jarretières, des pubis... alors que Casanova, qui vient de dos, et porte la faute, la responsabilité de ce qui ets montrée, ne voit en fait rien, puisqu’il arrive de dos.
Informations techniques
Notice #009627