Mlle Bassi (Mémoires de Casanova, fig. 46) - d’après Julius Nisle
Notice précédente Notice n°46 sur 48 Notice suivante
Analyse
« Lorsque le souper et le vin m’eurent mis en gaieté, ne pouvant rien faire avec la Strasbourgeoise à cause de son amant, je m’en tenai en toute liberté avec la jeune Bassi qui se prêtait avec grâce à toute ce que je voulais, son pèr eet sa mère ne faisant que rire, tandis que le sot Arlequin enrageait de ne pouvoir en faire autant avec sa dulcinée. Mais quand à la fin du souper j’exposai à ses yeux la petite dans son état de nature et que je me montrai paré comme Adam avant d’avoir mangé la fatale pomme, le sot fit un mouvement pour s’en aller et prit la Strabourgeoise par le bras, en l’engageant à sortir. Alors de l’air le plus sérieux et le plus ilmpératif, je lui commandai d’être sage et de rester là, et lui tout ébahi se contenta de tourner le dos… »
Informations techniques
Notice #009671