Constantin et les Pères brûlent les livres ariens au concile de Nicée en 325
Analyse
Le concile est présidé, sur un pied d’égalité, à gauche par l’empereur Constantin entouré de sa garde, à droite par un moine portant la tonsure, peut-être l’évêque Ossius de Cordoue, instigateur politique du concile de Nicée. Sous eux, les participants du concile, disposés en deux files parallèles, sont occupés à brûler les livres hérétiques ariens. La disposition n’est pas celle du demi-cercle magistral de la dispute (qui n’apparaîtra que plus tard), mais une organisation quadripartite de l’espace, fondée sur la symétrie de la gauche et de la droite (du pouvoir politique et du pouvoir théologique) et sur l’opposition du haut et du bas : en haut, Ossius indique la Bible comme seule référence, tandis qu’en bas tous les autres livres sont brûlés.
1. Entre l’empereur et les Pères de l’Église, on peut lire :
« Sinodus Nicenius [fuit ?] numerus | s[an]c[t]or[um] patr[um] . CCCXVIII . et omnes | subscrip | seru | n | t. »
Sur le marchepied du trône de Constantin :
« Constantinus imp[erator] ».
Au-dessus des livres :
« Heretici | Arriani | damnati ».
2. Page d’un manuscrit de droit canon.
Informations techniques
Notice #009779